Le Gendarme en balade : Protéger et servir


Gendarme minable, confiné écœuré…


Le bouffon en uniforme, fasciste refoulé, coupe au carré, lunettes à la Cobra, on ne rigole pas, au volant de son véhicule entretenu par l’État, donc par toi et moi, veut savoir où je vais, en l’occurrence chez le boulanger, faut-il s’en excuser ? Montrez vos papiers, votre attestation à la con, pourquoi deux cases cochées, parce qu’il m’arrive de marcher. « Le but du truc », admirez la formulation du militaire, assurément universitaire, consiste à rester à domicile, ah bon, tiens donc, comme si tous ces serviteurs zélés, davantage passifs envers les criminels professionnels, surtout sur leur territoire, quel désespoir, emmerdons plutôt les piétons provinciaux, il fait beau, soumis à leurs supérieurs à vomir, notamment un certain président transparent, incompétent, impuissant, prévenu bien avant, pragmatisme du psychodrame hexagonal, désormais on se fiche, ouf, des sujets qui fâchent, on feint de flatter les soignants, de se préoccuper de l’hôpital national, depuis longtemps saigné à blanc, se souciaient sincèrement de la santé des citoyens, hier à peine traités en moins-que-rien, en perdants ne sachant pas prendre le bon train du capitalisme, à présent ralenti par un virus couronné, courroucé, au lieu de s’angoisser au sujet des statistiques, à propos de l’éco, de l’euro, de l’Europe en train de boire la flotte... Ton mépris mérite bien le mien, clown crétin. Sinon, en cas d’infraction, vous voici verbalisé, voire muni d’une amende, remplissons les caisses franco-françaises, promises à se vider vite au vu du local contexte, étonnons-nous de la faible mortalité officielle en Allemagne, masturbons-nous devant les bandes débandantes des « solidaires » Dorcel, Jacquie, Michel. La peur demeure, on le sait, le meilleur moyen de gouverner, la force en impose au peuple puni. Alors vive la raie publique ! Vive la suffisance !

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