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Affichage des articles du janvier, 2015

Femmes au bord de la crise de nerfs : Andrzej Żuławski de A à Z

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Un cinéma généreux, incandescent ; un cinéma pour notre temps. Découvert naguère grâce à Starfix , qui chanta ses louanges à l’époque de L’Amour braque , avec Francis Huster en couverture « faisant l’idiot » (dostoïevskien) et un entretien-fleuve mené par Nicolas Boukhrief (dont l’intégralité s’obtenait par voie postale !), Andrzej  Żuławski   semble désormais bien oublié, à preuve cette (très) brève rencontre en 2013 avec les Cahiers du cinéma – sous la rubrique explicite « Perdu de vue » – pour son dernier opus , l’intrigant Matière noire , rebaptisé depuis Cosmos , d’après Gombrowicz (dont il faut lire, à côté du renommé Ferdydurke , La Pornographie , conte SM et rural très sarcastique), avec Sabine Azéma, produit par Paulo Branco et tourné quinze ans après La Fidélité . La mémoire cinéphile, on le sait, fluctue autant que toutes les autres, mais un tel blog , souvent indépendant de l’actualité en salle, confère la précieuse liberté d’évoquer des figures (majeures) du p

Des femmes, des films, de la musique : Bienvenue chez Natsu

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We Have Decided Not To Die : Le Grand Saut

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Découvrons, en trois temps et onze minutes, un univers et une vision de la condition humaine aux antipodes des imageries courantes… Actuellement (re)connu pour Elastic Heart et Chandelier , ses deux clips singuliers, inquiétants et tendres signés avec sa compatriote Sia, métaphores toniques et dépressives que portent, au sens le plus physique du terme, la virtuose enfant-danseuse Maddie Ziegler – le patronyme du personnage de Pollack dans Eyes Wide Shut  ! – et (ici) l’excellent Shia LaBeouf, l'artiste polymorphe et australien Daniel Askill livra en 2003 un remarquable (et remarqué, notamment au festival du cinéma d’animation de Clermont-Ferrand, où il remporta le prix du public) court métrage : We Have Decided Not To Die , qu'en outre il écrivit, monta et produisit (sur une musique à l’unisson de l’œuvre composée par son frère Michael), y apparaissant de surcroît lors du deuxième et central segment. Ce triptyque émouvant et envoûtant, d'une grande beau

Le Diable probablement : La Musique de Jerry Goldsmith pour La Malédiction

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Quand un compositeur sans peur (musicale) rencontre le Malin, cela donne, forcément, des étincelles, initiant un sabbat sonore toujours aussi séducteur – au sens étymologique et « maléfique » du terme – près de quarante ans après son surgissement.  Expressément requis par Richard Donner, admirateur de longue date, Jerry Goldsmith, grâce à une rallonge budgétaire de la Fox, intègre un long métrage conçu par le studio – et le réalisateur – bien plus comme un thriller familial (ce qui ne veut pas dire qu’on le réserve au public du même type) qu’à la façon d’un film d’horreur de série cherchant à exploiter le succès commercial de L’Exorciste (d’ailleurs conçu par Friedkin comme un « drame sur les mystères de la foi », d’après la parabole de Blatty dévorée en une nuit – Polanski lira Rosemary’s Baby de Levin dans les mêmes conditions ! ). Certes, nous voici à Hollywood, territoire faustien par excellence, peuplé d’âmes perdues et d’anges déchus pas tous baptisés Lucifer, où