Femmes au bord de la crise de nerfs : Andrzej Żuławski de A à Z
Un cinéma généreux, incandescent ; un cinéma pour notre temps.
Découvert naguère grâce à Starfix,
qui chanta ses louanges à l’époque de L’Amour braque, avec Francis Huster
en couverture « faisant l’idiot » (dostoïevskien) et un
entretien-fleuve mené par Nicolas Boukhrief (dont l’intégralité s’obtenait par
voie postale !), Andrzej Żuławski semble désormais bien oublié, à
preuve cette (très) brève rencontre en 2013 avec les Cahiers du cinéma – sous
la rubrique explicite « Perdu de vue » – pour son dernier opus,
l’intrigant Matière noire, rebaptisé depuis Cosmos, d’après
Gombrowicz (dont il faut lire, à côté du renommé Ferdydurke, La
Pornographie, conte SM et rural très sarcastique), avec Sabine Azéma,
produit par Paulo Branco et tourné quinze
ans après La Fidélité. La mémoire cinéphile, on le sait, fluctue autant
que toutes les autres, mais un tel blog,
souvent indépendant de l’actualité en salle, confère la précieuse liberté
d’évoquer des figures (majeures) du passé, proche ou lointain, leur
« modernité » parfois plus prégnante que celle de nos contemporains,
en outre nantie d’un parfum suranné, singulier, entêtant, immortalisé dans la
capsule temporelle d’une pâtisserie dégustée par un certain Marcel Proust,
riche d’une grisante géographie intérieure, sensuelle et vivante, dépourvue de
l’amertume de la nostalgie (celle de Tarkovski ?). Se pencher à nouveau (au-dessus du vide) sur la filmographie de
l’ancien assistant de Wajda formé à l’IDHEC revient, une fois encore, à évoquer
les spectres du miroir, mais à
l’unisson, espérons-le, de cette joie sauvage, de cet humour de grande santé
nietzschéenne caractérisant ses (meilleurs) films, sans passéisme ni
détestation du temps présent : le cinéma de Żuławski nous
parle encore aujourd’hui, alors écoutons-le, afin de trouver un peu de lumière
dans la nuit mortelle et désespérée de notre quotidien.
Żuławski, vu d’ici, se résume à quelques images, à deux ou trois visages, de préférence féminins : celui
de Romy Schneider, barbouillé de larmes et de maquillage, dans l’ouverture
traumatisante de L’important c’est d’aimer, son calvaire entre sperme et sang
sublimé par un lamento signé Georges
Delerue ; celui d’Isabelle Adjani, déformé par la rage, souillé par les
aliments, en train de vomir/accoucher/rendre
l’âme, littéralement et sous nos yeux, dans un couloir infernal et vaginal
du métro berlinois pour Possession ; dans une moindre
mesure, celui, convulsé, de Sophie Marceau coiffée comme Louise Brooks, en
plein exorcisme de sa défroque d’adolescente sentimentale de La
Boum, déclamant du Tchekhov – « Je suis une mouette ! »
– devant un public de truands tout droit sortis d’une mauvaise BD ou d’une pulp fiction vendue en gare (les frères Venin, vraiment ?), dans
une relecture de Dostoïevski par… Étienne Roda-Gil. Au pays de la gaudriole, du marivaudage et de la liberté de mœurs, vantée face au proverbial « puritanisme »
américain – premier producteur mondial du X et surprenante terre d’asile
critique, avec rétrospective à l’appui, de Żuławski,
d’ailleurs amusé par cette reconnaissance tardive et délocalisée (« Mes films n’ont
strictement rien d’américain » déclarait-il à un journaliste de Montréal,
après ses reproches trentenaires à Spielberg) –, les amours (défuntes, pour
citer la jolie trouvaille de Gainsbourg) du couple formé par l’actrice et le
réalisateur semblèrent intéresser davantage que leurs quatre titres en commun.
En acmé surréaliste d’un divorce survenu après vingt ans de vie à deux (et à
trois, si l’on compte leur fils), Żuławski vint raconter à Thierry Ardisson tout le
bien qu’il pensait de son ancienne compagne, laquelle adapta sa vie privée dans Parlez-moi d’amour, avec Judith Godrèche
en alter ego et le « rugueux » Niels Arestrup en avatar de son mari
d’hier. Bien loin des éclats ténébreux de Possession, ce psychodrame par
procuration retomba vite, enterré entre les pages autobiographiques de livres
« à moitié » traduits en français : O niej, que l’on pourrait
intituler À propos d’elle et L’Infidélité, en clin d’œil à
l’ultime long métrage des amants désunis (Prévert,
bien sûr), dont la lecture, sans doute, ne doit pas se révéler indispensable,
alors que l’on recommande celle d’Il était un verger et La
Forêt forteresse, beau double pendant littéraire à son œuvre
cinématographique, animé du même souffle rageur (la guerre, le portrait
ironique du mentor Wajda) et de la même douceur inattendue (légèreté
voltairienne réclamée en temps de dictature, passion amoureuse et lumineuse).
Après le linge sale
lavé en public, sur grand écran ou à la TV, les clichés pétris de paresse
langagière et d’esprit : le cinéma de Żuławski ? Hystérique, excessif, outrancier, fiévreux selon Pascal Laugier, (mal)
inspiré par Possession pour Martyrs, baroque (pour les plus
indulgents), à rechercher dans un « bazar slave » (formule pas très
politiquement correcte due à Jean-Michel Frodon, qui l’ignore superbement le temps d’une ligne ou deux
dans Le Cinéma français, de la
Nouvelle Vague à nos jours) et pléthore d’épithètes de la même eau,
puisée, inconsciemment ou pas, au similaire marais fétide alimentant les
stéréotypes sur les Polonais, jusque dans la langue nationale, avec la locution
proverbiale rattachée à leur (supposé) alcoolisme. Le sens de la mesure, de la bienséance,
cette vision bourgeoise de la vie, du cinéma et de l’écriture commentatrice (descriptions
de descriptions, disait Pasolini) – à ne pas confondre avec le
classicisme souverain de Descartes, Racine ou, à un moindre niveau, et parmi moult
représentants glorieux de « l’esprit français », Madame de La
Fayette, source reconnue de La Fidélité
avec La Princesse de Clèves –
n’encombrent certes pas notre réalisateur (on lui fera d’autres reproches, rassurons
ses adversaires, basés sur d’autres raisons), mais les détracteurs oublient un
peu vite (volontairement ?) l’Histoire pour le moins « agitée »
(euphémisme) à la fois de Żuławski et de son pays d’origine.
La France connut son lot
d’atrocités durant et après l’Occupation, nul ne le niera (certains préfèrent l’instrumentaliser)
mais rien de comparable avec le cauchemar nazi puis soviétique (sans parler du
communiste, censurant Le Diable,
émasculant Sur le globe d’argent)
vécu par ce peuple jadis frère, à l’époque de Chopin, par exemple, et de sa
liaison avec George Sand, aventure (presque au sens antonionien du terme)
individuelle et métaphore politique du rapprochement territorial, avec la
francophonie en partage. Assurément, notre article, avant tout impressionniste,
n’entend pas retracer la généalogie des liens concrets ou symboliques unissant
les deux territoires, les deux cultures, mais Żuławski, plus que quiconque, incarne
ce double mouvement perpétuel, ces aller-retour (ces va-et-vient, pour rester
dans son imagerie ouvertement sexuelle) constants et fertiles, ce dialogue
entre des langues, des corps, des imaginaires et des croyances si loin, si
proche, pour reprendre le titre homonyme du Wenders, second cinéaste d’exil et
de « retraite » prématurée, bien que plus productive. Pareillement,
malgré le sous-titre en clin d’œil à l’alpha et à l’oméga de ses initiales,
nous ne souhaitons pas évoquer chaque film, chaque thème, chaque facette de
l’univers zulawskien (il nous pardonnera, sans doute, ce néologisme francisé,
alors que son prénom et son patronyme, constamment écorchés par les locuteurs hexagonaux,
se prononcent andjei jouwavski), bien qu’aucune monographie (scandale !)
ne s’en charge encore : restons donc dans la souvenance et la belle traînée
(un oxymoron pour désigner Marie dans L’Amour
braque) de sa comète...
Enfant durant la Seconde Guerre
mondiale – il témoignera de certaines exactions allongé sur Le Divan de Henry Chapier –, Żuławski ne
délivre pas un cinéma rassurant, « normal » et ennuyeux (synonymes
dans sa bouche) ; tout au plus pouvait-il emprunter d’autres chemins,
ceux, disons, de la gaieté mélancolique, ou l’inverse, pris par Philippe de
Broca (opérateur des armées
en Algérie pendant les fameux « événements ») et Michel Legrand,
ceux, aussi, de l’exploration environnementale, voire panthéiste, arpentés par
Boorman (qui peignit son enfance tragi-comique dans Hope and Glory),
ceux, enfin, de la franchise libertaire puis cynique pratiqués par Paul
Verhoeven (avec Le Choix du destin
et Black Book
en souvenir de ses années noires).
Laissons les critiques de gargariser avec « l’enfer » dépeint au
lance-flammes par le cinéaste, muni d’une caméra encore plus véloce que l’alien superbe et terrifiant de Giger & Scott (suivi deux ans après par la créature « artisanale » de
Rambaldi pour Possession) :
sa filmographie, au contraire, épouse un itinéraire spirituel
orienté vers la lumière (paradisiaque ou pas, le spectateur seul en jugera), un
parcours cohérent sous le chaos, qui mène ses personnages – et nous avec – vers
une sorte de sérénité, de plénitude, le lieu apaisé des anciens combats de
sang, avec la cime marine et solaire de Mes nuits sont plus belles que vos jours,
où Żuławski relit le destin, fatal mais abouti,
de Tristan et Yseut, en adressant des saluts discrets à Proust et Kubrick, fort
de son hôtel biarrote aux fantômes libidineux, et délivre, au passage, via sa pythie
« provinciale », un art poétique du jeu d’acteur (et surtout
d’actrice) conçu ainsi qu’un exercice médiumnique, une transe entre deux mondes,
justement, deux états de conscience, à la jonction contradictoire et en réponse
au paradoxe du comédien formulé par Diderot : s’abandonner dans le plus
grand contrôle, tromper son monde et
avant tout soi-même, incarner
une spiritualité.
Un survol rapide de l’ensemble permet d’apercevoir cette progression,
décelable aussi au sein même des œuvres, vers une forme de délivrance, d’assomption narrative : après un diptyque polonais autobiographique,
métaphorique et apocalyptique (La Troisième partie de la
nuit et Le Diable), après un bancal « film de transition » tourné en France
avec une distribution internationale, qualifié de « bourgeois » par
son auteur (L'important c'est d'aimer), après deux étourdissants portraits de femmes contemporaines (Possession et La Femme publique, autre transposition de Dostoïevski, dans l’élan gracieux et déterminé
de Valérie Kaprisky, arpentant de ses longues jambes, prise en travellings latéraux et contre-plongées, le pavé de l’amour urbain, puis
se dénudant devant l’objectif tétanisé de Roger Dumas, pour une anthologique
séquence de danse sexuelle), après L’Amour braque, film, au propre et au figuré, de plain-pied dans la décennie 80, dont
Roger Avary se souviendra du braquage inaugural pour son Killing Zoe, après la résurrection avortée de Sur le globe d’argent, après le lumineux, aphasique, voire mutique, Mes nuits sont plus belles que vos jours et l’opératique Boris Godounov (qui bouleverse et s’amuse avec une distance brechtienne de l’appareil
– de prise de son – méta, en écho à La Femme publique, clos sur une révérence générale de l’équipe du film à l’adresse du
spectateur, avec un Ruggero Raimondi aussi impressionnant que chez Losey filmant
Don Giovanni), après un second tandem national en demi-teinte, dédié à deux
couples célèbres et anonymes, bercés par un piano ou envoûtés par une momie,
sur fond de tuberculose et de cannibalisme (La Note bleue et Chamanka), l’odyssée s’achève, provisoirement, sur le pardon et la paix (guère
convaincants, hélas) de La Fidélité, film d’adieu à la muse/compagne/mère. Pour réaliser ses histoires
d’amour identitaires et dédoublées finissant bien et
mal, Żuławski fit
plusieurs retours au pays natal, au
« pays des souvenirs » habité en pensée par le Conrad Wallenrod
de Mickiewicz, allant jusqu’à lui consacrer le plus clair de son temps, depuis
une quinzaine d’années, dans le registre culturel, à base de chroniques dans la
presse, d’entretiens publiés sous forme d’ouvrage, de contributions à des
rapports ministériels. Si la foi
(sectaire) détourna Lynch de sa caméra, notre cinéaste, nous le disions supra, semble enfin disposé à
retrouver la sienne, avec, espérons-le, autant de croyance
dans ses puissances expressives et sa poésie de la chair et de l’âme (« Je
filme ce qui me torture » avoue-t-il avec ingénuité).
Les mélodrames cruels et rédempteurs d’Andrzej Żuławski, par-delà les ans et la
perte définitive de l’adolescence – peut-être le meilleur âge pour en faire
l’expérience, dans la virginité du regard et des sentiments – demeurent bel et
bien ancrés dans notre mémoire cinéphile, en autant d’appels irrésistibles, graves
et ludiques, vers une forêt (forteresse) plus sauvage, plus intense, plus
adulte et tendre que le tout-venant de la cinématographie locale et internationale depuis plus d’un
demi-siècle. Singuliers, radicaux, lyriques, exubérants, parsemés de drôlerie
(noire ou rose) et impolis, Dieu merci, quelquefois éprouvants, parfois
alourdis par un magma (pas celui de Pasolini !) culturel envahissant, à force de
citations et de connotations diverses (les dialogues, en certains endroits,
frisent le ridicule dans leur trop grand sérieux, celui, pour aller vite, d’un Antonioni, même dans une œuvre aussi
essentielle que L’avventura, défaut d’ailleurs reconnu par Tonino Guerra ou l’érudit et
bienveillant Aldo Tassone), ils
respirent d’une précieuse et inactuelle (à l’image des considérations de Nietzsche) énergie, d’un investissement de chaque plan, de chaque
geste, qui mobilise autant le réalisateur, l’acteur, que le spectateur, tous
trois libres prisonniers d’un triangle amoureux, ésotérique, politique, dans
une proximité suffocante et aérienne, quelque part entre les calligraphies
perverses des baisers chez Hitchcock (Les Enchaînés ou La Mort aux trousses, par exemple) et la surexposition physique du film « interdit aux
mineurs », imagerie majoritairement glacée aux automates sans visage. Dans l’économie
des préliminaires, dans leur frontalité présente, entre un désastre advenu et un émerveillement sur le point de surgir, ils nous happent immédiatement à l’intérieur de leur vortex, nous apprennent (encore
un peu) à vivre, aimer, mourir, regarder sans trembler le monde et ses ténèbres,
dans une course vers la mort et la déraison mais ouverte également – et là se
tient la vraie valeur de ce cinéma – sur l’horizon des possibles, l’union des
corps, des cœurs et des esprits, sur une inoubliable galerie de visages
féminins et de (pauvres) diables masculins en reflets fraternels – Jacques
Dutronc, Fabio Testi, Sam Neill et Janusz Olejniczak magnifiés et mis à nu supérieurement aux comédiennes. Pour ces raisons parmi d’autres, nous
lui témoignons volontiers notre cinéphilique fidélité.
Mes premiers pas en territoire "zulawskien" avec Possession. Mes seuls pas jusqu'à présent. Mais je ne cherche pas à revenir sur eux, à reculer ni à oublier la possibilité de voir d'autres films du cinéaste. Bien au contraire. Et si je dois faire une remarque, une seule, après la découverte de Possession conjuguée à la lecture de cette chronique impressionniste, elle concernera les acteurs. Adjani bien sûr me sautant à la gorge, virevoltant, bavant son sang ou celui de sa créature chérie et éclaboussant autour d'elle... Mais Sam Neill également, que je ne connaissais pas si jeune (et ce rôle en éclaire d'autres chez Carpenter ou chez Spielberg par exemple). De même, en parcourant les castings des autres films, je redécouvre d'autres acteurs que je ne m'imaginais pas chez Zulawski, Dutronc ou Marceau... D'autres en revanche me paraissent plus conformes à l'univers, Kinski Schneider...
RépondreSupprimerDans Cosmos, Sabine Azéma & Jean-François Balmer forment un couple pour le moins inattendu (ou pas tant que cela, finalement), comme deux étoiles rayonnantes (voire populaires), à la folie gentiment braque (tel l’amour, of course), perdues au cœur du noir (et léger, cette fois-ci, davantage que d’habitude) foyer de la constellation du Polonais, sachant pourtant qu’il signait son ultime opus. Żuławski, grand directeur d’acteurs aussi (en sus de savoir extraire d’une actrice sa quintessence intense, accessoirement de "démence"), driva Klaus d’une manière assez proche de Herzog : dans L’important c’est d’aimer (c’est de jouer comme on se consume), il surprend par des éclats de tendresse, de douceur, de solitude à la vampire existentialiste des Carpates ; quant à Romy, elle incarne de façon sidérante la "scène primitive" (ouvertement tétanisante, traumatisante) du film et d’un genre (le X) appelé à un grand et désolant avenir dans les cendres blanches de la décennie 70 ; son insupportable tristesse passée, à venir, épouse avec malice et obscénité la nature d’une imagerie souvent peu propice, hélas, à la jovialité. Et merci pour la lecture, bien sûr.
SupprimerSi le hasard (car pour le moment mes initiatives sont tournées vers d'autres perspectives, quoique elles-mêmes souvent ralenties par le hasard, -le serpent qui se mord la queue ?-) me place devant un autre film du cinéaste, je sais que je reviendrai ici pour d'autres lectures, car je mesure à présent l'importance accordée à ce Polonais-ci (très souvent cité !) dans les pages du Miroir.
Supprimer(et il me faudra prouver que je ne suis pas un robot pour vouloir publier ce nouveau commentaire, les doubles de Possession étaient-ils capables de ressentir et de raisonner ?)
Le Hasard de Kieślowski, certainement, au demeurant un très bon film, histoire de rester au pays de Gombrowicz. AZ fit en effet partie de mes cinéastes de chevet, ceux auxquels je dois une grande part de ma cinéphilie, les Cronenberg, Carpenter, Cassavetes, De Palma, Duvivier, Fassbinder, Friedkin, Kubrick, Melville, Pasolini, Tarkovski, Welles, Woo et compagnie ; nulle surprise de retrouver leurs noms et leur ombre (tutélaire) ici. I, Robot dirait Asimov ou Alex Proyas, sinon Harrison Ford chez Ridley Scott.
SupprimerL'Infidélité de Andrzej Zulawski
SupprimerLa fidélité j'en rêve de tout mon coeur, oui, c'est comme un paradis, une sorte de grand rêve perdu.
Prenant un raccourci dans Rome avec un cahier acheté j’ai dû revenir sur mes pas et trouver un autre chemin, parce que Vicolo di Umilità, la Ruelle de l’Humilité, s’était révélée être une voie sans issue, aveugle, c’est-à-dire une impasse. » (Andrzej Zulawski, Impasse de l’Humilité)
Dante & Béatrice, Andrzej & Sophie...
SupprimerMerci pour cette citation-situation transalpine...