Les Lumières de la ville
Doyle on Doyle…
Voici un excellent sujet sur un grand
directeur de la photographie, sans lequel le cinéma de Wong Kar-wai
n'envoûterait pas autant. Il y développe sa philosophie esthétique et sensuelle
du néon, associé au rouge à lèvres, à la prostituée davantage qu'à l'épouse,
lié aussi à la valeur rouge essentielle dans la culture chinoise. Flaubert
disait : « Madame Bovary, c'est moi ! » Christopher Doyle s'identifie
pareillement au mystère lumineux de ce gaz prisonnier d'un tube, évocatrice
pollution du ciel hongkongais qu'il saisit magistralement, en écrin pour les
amours erratiques de personnages in the
mood for love...
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