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Un métrage, une image : Mille milliards de dollars (1982)
Réponse positive à I…
comme Icare (Henri Verneuil, 1979), Mille milliards de dollars
(Verneuil, 1982) suit le sillon, a
fortiori le filon, de la décennie précédente, aux opus supposés politiques, des deux côtés de l’Atlantique. Toujours
didactique, jamais emmerdant, ce portrait du capitalisme au cynisme structuré,
déjà « mondialisé », témoigne itou de son temps, du début des « années
Mitterrand ». De manière ironique, puisque blacklisté par la presse,
Patrick Dewaere y interprète un « grand reporter » fissa transformé
en tueur. D’abord instrumentalisé, disons « à l’insu de son plein gré »,
causeur de scandale, de suicide, notre journaliste aux origines régionales, indeed « malade de la ville »,
en train de se séparer de sa sienne belle Hélène, incarnée par la secourable Caroline
Cellier, en sus papa au marin musée, attention à « l’attentat »
d’ascenseur, mon cœur, poursuit son « puzzle », affronte Mel Ferrer
par procuration, président « mystique » de GTI, américaine multinationale
of course infernale. Sur son chemin
inachevé vers la vérité, l’enquêteur croise Michel Auclair en cordial directeur
remercié, Charles Denner en nerveux détective privé, Jean-Pierre Kalfon en
mystérieux assassin à silencieux. Du côté des dames, Anny Duperey, maîtresse
blessée, accepte de collaborer, Jeanne Moreau, épouse esseulée, ne boit pas de
l’eau, Édith Scob, femme de fantôme, commet un caméo. Adaptateur, producteur, Verneuil
livre donc un thriller économique
solide, soigné, doublé d’un avertissement sur les sinistres, sinon
« surréalistes », agissements de la finance infinie, hier partenaire
des nazis, aujourd’hui des médias amie. À minuit, au téléphone, enfin les
rotatives résonnent, soulagent le solitaire sur les nerfs, peut-être
démissionnaire, sur le point de « rejoindre la race des humains ».
Escorté par la mélancolie musicale de Philippe Sarde, il fume, traverse la
porte-fenêtre ouverte, cette fois-ci sans se faire flinguer, contrairement à
Yves Montand ; devant, le village rêve…
La mort d'une étoile financière dans l'espace infini du silence bancaire :http://jacquelinewaechter.blogspot.com/2009/04/mehr-licht-mehr-licht.html
RépondreSupprimerSatire réussie, « toute ressemblance » tout sauf coïncidence…
SupprimerBien bel album que The Crying Room…
https://www.youtube.com/playlist?list=OLAK5uy_mn8bPiKVpQ6v-c3nSwncL7KOYRQTjl3ZI
Froide et fiévreuse, Kim frissonne à Frisco…
https://lemiroirdesfantomes.blogspot.com/2015/09/sueurs-froides-attention-une-femme-peut.html
Catherine Lara à Patrick Dewaere
Supprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=dyJJssGU3Hw
Dewaere à cœur ouvert sur la TSR :
Supprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=As5Z_pPZKg8
Champs-Elysées 06/02/1982 Archive INA
SupprimerPatrick DEWAERE, au piano, chante "Je suis un policier", une de ses compositions, accompagné par des musiciens.
https://www.youtube.com/watch?v=FTKeWR1cnWs
Joan & Angie, oh oui :
Supprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=qUZF9p4RJT0
https://www.youtube.com/watch?v=Jnlr8TyAZnc