Catwoman
Un métrage, une image : Monstrosity (1963)
L’estimable Monstrosity semble de
manière directe s’adresser, depuis son paupérisé passé, à notre modernité
tourmentée, trafiquée, sens duel, car il carbure à l’usure, à l’imposture, à la
transplantation et au pognon, à la première apparence et à la seconde chance,
au cynisme et à l’eugénisme, au racisme et au féminisme. Focalisé sur le corps,
machine animée promise à la ruine et à la mort, d’accord, l’item concerne la riche Madame March et
propose son projet d’impasse, de jeunesse atomique et surtout chimérique.
Escortée du docteur Otto, sorte de Mengele au petit pied, à créature
d’écervelée féminité ou de masculine bestialité, l’ermite neurasthénique, en
fauteuil pas électrique, sélectionne trois étrangères, afin de satisfaire son
désir d’une chère nouvelle chair, amitiés télévisées au Max Renn de Vidéodrome
(Cronenberg, 1983). La Mexicaine recalée à cause d’une déplaisante marque de
naissance sert aussitôt de Catwoman d’occasion, perchée sur un toit trumpiste.
L’Anglaise par celle-ci éborgnée, olé, demeure une Autrichienne ni malsaine ni
sereine. Mais Victor, gigolo au bout du rouleau, s’avère sentimental, sinon
charitable. Son cerveau greffé au sein d’un sombre et familier félin, Poe
approuve, voici la propriétaire very
vénère fissa en train de transformer le labo en tombeau, le manoir, muni d’un
impressionnant escalier pris en plongée, en mausolée, okay. Toutefois, malgré la purificatrice explosion, gare au chat
noir, qui suit la survivante précitée à la trace, furax. Tandis que les
geignard(e)s du (trans) « genre » s’astiquent d’un œil lubrique
à mon résumé amusé, le cinéphile magnanime s’avère assez séduit par la folie lucide
du petit opus pertinent, en
définitive dédié aux ravages de l’âge, de la solitude, de la finitude, à la
beauté datée, au (de)vil marché du vivant.
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