Opération Dragon
Quand l’ancien « maître ivrogne » tombe le masque…
En trois titres – New
Police Story, Shinjuku Incident et Karaté
Kid –, Jackie Chan se réinvente et nous bouleverse.
L'acrobate espiègle, volontiers doloriste, de
sa jeunesse (et de la nôtre) fait place à un homme blessé, marqué par les ans
et les deuils d'une vie. Sa composition dans le dernier, vu récemment à la TV
en VO, en particulier une scène mémorable de confession dans une voiture (tout
ce qui lui reste de sa femme et de son enfant, victimes d'un accident qu'il
causa), méritait bien un autre écrin, mais donne sa vraie valeur au film :
Jackie sourit encore (rarement) et continue à transmettre les valeurs d'un art
martial existentiel, mais son visage et son corps portent le poids
inguérissable du monde.
Il devient Jackie Chan, tel qu'en lui-même
changé par ce qui excède le cinéma...
tu as tout résumé et tu as tout a fait raison. on pourrait l'appliquer a chow yun-fat que depuis THE KILLER découvert en 1995 que je salut sa classe avec ses ballet chorégraphier 2 flingues a la main, d'ailleur si tu regarde bien c'est depuis les films de JOHN WOO que les Américains ont fait de même.
RépondreSupprimerDeux excellents acteurs, dont Hollywood, hélas, ne reconnut pas la vraie valeur ; le cinéma américain contemporain, comme tu le soulignes, se contente trop souvent d'acclimater en les simplifiant de riches imageries venues d'ailleurs, et pas seulement d'Asie...
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