Men in Black


Après le petit monde de Marcel Pagnol, celui, toujours en clair-obscur, de Julien Duvivier…


Début d’un cycle Don Camillo ce lundi sur France 3, après celui consacré à Hitchcock (qui partagea sa semaine avec… David Lean pour Le Docteur Jivago !) : l’occasion de rendre hommage à la filmographie étrange et riche – clin d’œil à Sir Alfred – du grand Julien Duvivier, capable de faire naître la mélancolie et la solitude sous le soleil exactement d’un divertissement familial ne s’y prêtant guère, a priori

Voici d’ailleurs ce que nous écrivions sur le film pour la communauté G+ Cinéma d’ici (rejoignez-nous !) :

 « Dans son populaire diptyque enserrant La Fête à Henriette, réflexion ludique sur la fiction et ses jeux de miroir, Duvivier montre aussi un homme seul portant une croix qui l’écrase dans une montagne enneigée de studio (en écho à celle d’Autant-Lara dans L'Auberge rouge et de Laurent Boutonnat in Giorgino) ou traversant une place de village sous le soleil (de Satan ?) impitoyable afin de s’entretenir avec le Christ (schizophrénie, glossolalie, voix de la conscience – rayez la mention inutile). La crèche de Guareschi accueille un match de boxe issu du film noir et subit une inondation nécessairement biblique. Dans la version italienne, Carlo Romano double Fernandel et simultanément… Jerry Lewis ! »

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