Regain : Le Blé en herbe

Les funérailles, les semailles, les retrouvailles… Fini en février 1937, à « Aubignane », ah bon, auto-publié la même année, collection au titre explicite : « Les films qu’on peut lire », escorté d’un générique d’occasion, d’introduction, partagé en quatre parties, presque en autant de saisons, Regain de Pagnol transpose le roman homonyme de Giono, paru sept ans plus tôt, servit sans doute de base au tournage, au film en mars commencé, dans la foulée, d’ailleurs en parallèle à celui du Schpountz (1938), appréciez la décapitation en point commun, dont le début et la fin toutefois diffèrent, gare à la place de la « diligence », annonce d’accouchement substituée au soc labourant. Ce vrai-faux scénario, délesté d’indications techniques, sinon scéniques, séduit par sa maîtrise suggestive, l’économie de ses didascalies. Ici, on « suit » ou « précède » les personnages, on ne « regarde » plus qu’eux, en train de se déplacer ...