Pas d’amour sans amour

Un métrage, une image : Et la tendresse ?... Bordel ! (1979) D’un asile au second : après la clinique des Nuits de l’épouvante (Elio Scardamaglia, 1966), voilà l’hôpital de Et la tendresse ?... Bordel ! (Patrick Schulmann). Cinéaste multitâche, un peu à la Carpenter, puisque scénariste, compositeur, réalisateur, décédé dans un accident d’auto à la cinquantaine à peine, Schulmann répond à sa façon à Bergman ( Scènes de la vie conjugale , 1974). Ce métrage de son âge accompagne trois couples presque en déroute, les classe en « phallocrate », « tendre » et « romantique », amen . Si le cinéma social semble un pléonasme, le ciné traverse la Cité, le poétique pratique le politique, le souci de sociologie, cette « science humaine » d’imposture intellectuelle à la truelle, souvent s’y réduit à un vernis, un alibi , un repli. L’ item témoigne du temps d’avant, d’antan, prend acte de la débâcle de certaines uto...