Avalon : Tank Girl


Suite à son visionnage sur le service Médiathèque Numérique, retour sur le titre de Mamoru Oshii.


Now the party’s over
I’m so tired
Then I see you coming
Out of nowhere
Much communication in a motion
Without conversation or a notion
Avalon

Roxy Music

Ash (prénom chipé à Ridley Scott à bord du Nostromo), otaku polack coiffée à la Louise Brooks, une mèche cendrée vieillissant son avatar (pensons aussi à la coiffure électrique bicolore de la fiancée de Frankenstein immortalisée par James Whale, autre créature morte-vivante, absente au monde des hommes et des dieux, surtout à elle-même), ne vit pas vraiment. Disons qu’elle survit, qu’elle évolue dans un univers vaguement totalitaire aux échos communistes (le mitrailleur défiant le tank en souvenir des événements de Tien An’anmen, auxquels un monument commémoratif rend hommage à Wrocław, les explosions figées semblant donner à voir l’infigurable de Hiroshima et Nagasaki : syncrétisme d’atrocités conçues avec la facilité des CGI et la grâce asiatique d’un peintre d’estampes), la Pologne, chacun le sait, devant d’abord subir Hitler (allié du Japon, le nazisme symbolique, fétichiste, devenu un accessoire de la panoplie pop, là-bas ou aux USA) suivi de Staline (adepte du célèbre « réalisme socialiste », reconfiguration de l’art et donc du réel, les dictateurs se piquant toujours de redéfinir nos vies et jusqu’à nos esprits). Dans son appartement sans âme, plutôt minable et spartiate, un esseulé basset – signature zoophile de l’auteur – l’attend à chaque retour de ses parties en solitaire (dans une salle cellulaire au bout d’une allée munie de barreaux carcéraux) de jeu vidéo illégal, mental, lui fait fête, dévore sa pâtée puis s’endort satisfait (rêve-t-il d’un papillon se rêvant chien, ou l’inverse, comme dans la parabole de Tchouang-tseu ?), sa maîtresse occupée à fumer (tabagisme cinéphilique de femme fatale). Les jours s’écoulent dans la monotonie, dans l’immobilité de mausolée des passagers d’un tramway aux réminiscences autobiographiques pour Oshii, jeune homme en révolte errant sans destination sur les lignes nippones à la manière d’un Jean-Claude Romand sur les autoroutes suisses, voyageur d’aires de repos songeant à ses mensonges, à ses impostures, à ses mises en scène d’un massacre familial.



Cette belle jeune femme brune et taciturne, épiée (dédoublée) par le chauve Bishop (souriant, armé, sorte de Ralph Fiennes délocalisé), ne paraît posséder aucun désir, aucune sexualité, bien qu’elle porte, sous un casque de réalité virtuelle (voire augmentée), sur un funèbre fauteuil de dentiste empruntés à la jetée vertigineuse de Chris Marker, un débardeur (mamelons apparents) et une culotte immaculés, ceci expliquant peut-être cela, croisée des ondes cérébrales et vierge dépourvue d’extase, même mystique, retranchée derrière une armure à peine fendue le temps d’un bref sourire en privé à son canidé (ou d’une larme après une grosse frayeur létale). À l’intérieur du jeu, elle parcourt une « terre vaine » à la T. S. Eliot et des avenues en guerre à la Wajda (pourtant pas de canal abritant des résistants) ; à l’extérieur, dans sa réalité diégétique presque imperceptiblement infusée par la virtualité (pupilles dorées, fillette entrevue via un couloir), elle arpente un paysage d’un autre âge, entre le réalisme (on y revient) estampillé poétique de la France filmographique des années 30 (ascension en grue parallèle à un escalier tout droit sorti des remorques pluvieuses et amoureuses de Jean Grémillon) et une cité des morts (seul un berger allemand semble vivant) sépia de film noir assourdissant de silence, d’obscurité, dont il faut se prémunir, se protéger, par une multiplicité de verrous, qui cependant n’éviteront pas l’inexplicable disparition du compagnon animal (s’agissait-il d’une hallucination, d’une consolation ? Hors-champ, haut dans le ciel invisible, un avion martial se fait entendre, inquiétant reliquat du jeu et paraphe sonore de la porosité des espaces, des frontières).



Dans une moche cantoche, l’autiste à lunettes avise un ancien partenaire de conflit binaire, exemplarité de corporalité ironique et moqueuse en contre-point de tueries finalement dénuées de vraie violence (entraînement déréalisant des GIs), sinon d’enjeu, les corps des battus, des abattus, se coupant-dissolvant en ectoplasmes graphiques. Murphy, membre (tête brûlée refusant l’astuce rassurante du reset) et chef de la troupe des Wizards (pas vraiment d’Oz) apparemment évanoui à un niveau supérieur, occupe la conversation (ou le monologue) durant les retrouvailles au goût de funérailles. Le « futur proche » du carton de pré-générique s’apparente à une dystopie dans laquelle tous les « désillusionnés » (de la jeunesse) se nourrissent d’illusions formatées, rémunérées, au risque de se cramer la cervelle (game over en continu), non plus au pistolet, comme durant les duels d’autrefois (le motif visuel et l’affrontement au masculin-féminin réapparaîtront à la toute fin, Ash alors pourvue d’un petit air de la Nikita caca de l’obèse Besson), mais aux pixels et aux électrodes. On les parque dans un hôpital à la Thomas Mann, masse en terrasse, potager de légumes (rappelez-vous des coques à l’apparence humaines de Don Siegel) à jamais incapables de revenir ici et maintenant. Ceux-ci, pour leur malheur, suivirent l’Ombre (Ghost en VO), mystérieuse gamine livide, bavaesque (remember l’opération peur) et probablement psychopompe censée les conduire (non à Avalon, quoique) vers une zone (ou une interzone de stalkers à la Tarkovski) classée Spécial A (donc SA en abrégé, à l’instar des sections d’assaut du Reich). La retrouver pourrait, qui sait, permettre de s’évader de la prison suprême.



En attendant, la chair de Murphy croupit dans une chambre (mortuaire), sa psyché envolée au pays horriblement merveilleux d’une Alice de Lewis ignorant l’existence du soleil, ou seulement éclairée par l’astre noir de Gérard, chasseur de filles du feu et d’états de conscience altérés (Ken Russell, sors de ce corps) pendu à son réverbère matérialiste. Ash parvient à croiser, croit-elle, le chemin des Neuf Sœurs, héroïnes féeriques de la légende arthurienne (Morgane joue les Charon au Sud, tandis qu’au Nord, en variante, précise la « gameuse », Odin devient amnésique à cause d’une couronne d’oubli). Un rendez-vous se révèle un guet-apens parmi des ruines à ciel ouvert (déités définitivement évaporées), un vol organisé de données informatiques personnelles (on apprend à présent qu’en Belgique, bigre, les employés d’une entreprise de marketing acceptèrent de porter un puce sous-cutanée d’identification), avec à la clé une révélation – les sœurs supra en programmatrices du jeu –, un hélicoptère impitoyable et une latence numérique (missiles assassins « dans ta face », ma chère Ash). Notre guerrière jadis iconique vomit ses tripes, extraite in extremis de sa mort programmée (le maître du jeu, au col romain incertain, regarde tout cela avec une distance attristée, paternelle, à la Brian O’Blivion emprisonné à demeure dans son Vidéodrome SM). Survient pour la survivante (et le spectateur) une mélancolique (importance du lyrisme musical) épiphanie à l’envers amorcée par un repas (visez-moi cette viande rougie sur fond sombre assourdi, surprenante charte colorimétrique élaborée par Edgar Reitz pour son Heimat natal, national) cuisiné avec autant (d’amour canin) de sensualité joyeuse que la tarte incestueuse de Catherine Deneuve vêtue de la peau d’âne de Jacques Demy, appartenant auparavant à Charles Perrault (on entrevoit précédemment la fée des fourneaux allongée alitée à grignoter un paquet de céréales et un cuistot intraitable, peu enclin à négocier le prix des aliments « de luxe »).



Le clébard, entendu off, se fait la malle, et Ash, accroupie, ne le trouvera pas sous son lit. Elle retrouve par contre Stunner, grand amateur de saucisse, d’omelette, ogre complice, narquois et répugnant (gros plan sur ses ingestions incessantes) la mettant au parfum du Bishop de classe supérieure (12 ou 13, allez savoir), doté, dit-on, du pouvoir de faire apparaître la gosse d’outre-tombe. Aussitôt le voici dans la piaule de l’ermite, passée entre-temps par une librairie, délicieux anachronisme (ne connaît-elle Ray Bradbury, incendiaire littéraire réduit en cendres par notre Truffaut pris en défaut ?) où acheter une petite pile de livres (vides, mon Dieu !) à propos de Camelot et compagnie (notez sur le dos les inscriptions en japonais). Hiératique, il évoque sa responsabilité dans l’éclatement de l’équipe (la rumeur l’impute à la mutique) et délivre un aphorisme assez salé : « Tu n’obtiens pas la sagesse avec un ordinateur » (on confirme). Une réceptionniste (poisson rouge pétrifié, angelot décapité) informe Ash des subtilités de différence entre un simple jeu prédéfini et quelque chose ne pouvant être appréhendé (« sans fin », « niveau interdit »), souligne que Bishop se connecte au réseau grâce à son propre terminal. Passant outre l’avertissement du maître, Ash se rend comme convenu dans la supposée vraie vie à une tour érigée de 1 et de 0. Elle et Stunner y vainquent une impressionnante citadelle de métal, cheval de Troie au talon (au derrière) fragile. Le co-équipier meurt après avoir avoué son rôle dans la séparation des hommes et avertit la joueuse du moyen de se débarrasser de l’enquiquineuse spectrale à l’aura blanche et bleue (condition sine qua non de sa matérialisation). Un « portail » (en lamelles enfantines virtuelles) franchi à coup de feu, Ash respire dans la classe classée réelle (son studio en mode encore plus épuré).



Pour en sortir, pour s’en sortir, elle devra traquer Murphy, le défaire, littéralement. En prélude (en bis du mémorable carnaval des âmes mené par Herk Harvey), dans un monde pareil au nôtre (apparu dans le reflet un tantinet scolaire et en verre d’une grande baie vitrée de magasin), envahi par les couleurs, la foule, le mouvement, le bruit (et l’absence anxiogène de paroles), la publicité (« placement de produit » à quatre reprises successives sur deux compartiments de tram pour Nivea !), elle parvient, Eurydice impassible en robe noire du soir, au moyen d’un infernal métro souterrain, modification de ses déplacements mécaniques en surface, à un concert donné par l’orchestre philharmonique de Varsovie, le mur d’affiches (clin d’œil patronymique à Barbara Nowak, décoratrice, rebaptisée d’un viril Barbary) à la Warhol représentant son toutou chéri, basset démultiplié dans sa mise en abyme (remarquez le public endimanché, momifié, Elżbieta Towarnicka, soprano fidèle à Zbigniew Preisner, donc à Krzysztof Kieślowski, et voix inouïe de Véronique dans sa double vie, à l’œuvre, visiblement en play-back dans la superbe cantate composée par Kenji Kawai ; le musicien repassera une couche symphonique pour l’apocalyptique, discutable, série hexagonale consacrée à la Seconde Guerre mondiale en couleurs). Murphy, en effet bel et bien ici, avec ou sans sa fameuse loi d’entropie, philosophe sur la nature de la réalité, les désirs (ou les « fugues psychogéniques », ajouterait David Lynch) de la subjectivité, la douleur réelle du vrai corps, l’interroge sur son changement capillaire, lui assène son appartenance, au-delà des apparences, à cet univers-ci. Pistolets braqués, le sien chargeur vide, il s’effondre (désarroi de la tireuse guère sentimentale) et s’évapore en cercles concentriques verdâtres, preuve physique (ou non, objecterait la théorie quantique) de la facticité du décor de dehors.



Dans la salle vide, Ash (oh, un flash d’angelot intact) se mesure enfin, calibre chargé, à l’ange ésotérique au sourire hermétique, façon Joconde. Un ultime carton nous souhaite la bienvenue dans Avalon, rime ouverte, à interpréter selon ses affinités, avec la coda sarcastique de Snake Plissken, prince des ténèbres anarchistes de Carpenter nous accueillant dans une humanité retournée en 2013, à L.A., à une sauvagerie résiduelle, intemporelle, éternelle. Le thème épique, démarquage plus sage des chants allemands de Carl Orff (friandise de nazi mélomane), revient sur le générique de fin et conclut le voyage intérieur, spectaculaire et intimiste, proposé par Mamoru Oshii. Ainsi, durant cent deux minutes (le déroulement pourra paraître long à certain impatients rebutés par sa lenteur assumée), le dessinateur transfuge dresse en live le portrait d’une femme frisant la schizophrénie, à la fois reine des abeilles au sommet de sa ruche numérisée (cf. le plan liminaire de la carte des combats aux alvéoles évocateurs), métamorphose de Musidora (ou, plus justement, d’Irma Vep, celle d’Assayas fusionnée avec celle de Feuillade) encapée, casquée, tel un ange exterminateur impitoyable (balle de dos en pleine tête d’un assaillant en retrait) et célibataire au jours et aux nuits volontiers indiscernables, car fondus dans le même cambouis délavé, ouvertement suicidaires (pas de courriel aujourd’hui – et de qui, d’ailleurs ? – ni probablement demain). Là, davantage que dans la dialectique du réel et du virtuel, tarte à la crème narrative et critique, quasiment sous-genre un chouïa rassis en soi (conseillons aux geeks et aux exégètes une escapade en prison, en « unité de soins palliatifs », sur un « théâtre d’opérations » militaire afin d’éprouver l’évidence dickesque de l’étant), réside la meilleure part de l’opus, et chacun, à son échelle, se reconnaîtra un peu dans cette cristallisation très contemporaine de la solitude ultra moderne (Souchon, oh non) à plusieurs, en rhizome(s), pour parler (écrire) avec les mots de Gilles Deleuze.



Małgorzata Foremniak, présence intense, incarne remarquablement sa persona désincarnée, un brin bergmanienne, relecture à l’envers du cheminement physique et métaphysique des cyborgs en quête, voici six ans (de 1995 à 2001) d’un « esprit dans la machine », et l’œuvre repose largement sur ses épaules fines et solides. Autour d’elle, en elle, Mamoru Oshii cartographie avec un classicisme zen (champ-contrechamps des dialogues, POV discret) lesté de rares scories (ralentis en post-production aussi visibles et maladroits que le tout dernier plan pluvieux, apaisé, de Stanley White fêtant, défait, soutenu, l’année du dragon selon Michael Cimino) une réalité (déjà advenue) cauchemardesque, confortablement horrible, d’automates et de zombies, de drogués et « d’éminences grises » (aucun manichéisme paresseux, puéril, hollywoodien, en imitation de la matrice des Wachowski, les mânes de Baudrillard s’en étranglent encore), en parfaite résonance avec nos sociétés en sursis minées par le sang noir de la déshumanisation, de la procuration, du réconfort dans sa niche (secteur commercial) ou son terrier (option kafkaïenne) particuliers, en ligne ou non. Film funèbre et phénoménologique, perceptif et déceptif, anémié et endeuillé, cet Avalon-là (titre idoine d’une nécropole insulaire et mythique dès l’origine) n’accorde au parcours de son héroïne nulle dimension identitaire valorisante, gratifiante, le prive de tout poli heuristique (double sens, découverte et décision, assorti de la connotation de panne et de résolution provisoire en informatique), oublie, volontairement, évidemment, de boucler le récit par un quelconque tour d’écrou (à la Henry James) de caractère herméneutique.


Néanmoins, l’invite finale, sous ses allures de retour au début par le biais du jeu réintégré, sonne tel un glas, une réussite (« Mission Complete », indeed) lisible en (mode sans) échec, l’affirmation finale de l’emprise (repensez à l’épilogue drolatique et sinistre de la possession de Barbara Hershey suivie par Sidney J. Furie) d’un réel aux couches en mille-feuille réunies par une similaire médiocrité, en « focalisation interne » ou son contraire (le film s’ouvre et s’achève en point de vue subjectif, la diégèse, sans didactisme, à une première personne logiquement et explicitement objectivée). On ignore, en vérité, les tripatouillages explicatifs de Miramax pour la distribution US (on vivra très bien sans les constater, les recenser) et pareillement la vraie-fausse suite, courte et décriée, dédiée aux assaillantes (même décor, players différents, en héroïque trio à la Johnnie To). Mais en l’état (et en solo), le film de Mamoru Oshii, tourné au pays de Żuławski, retravaillé « à la maison », passé inaperçu à Cannes, adoubé par un certain James Cameron, s’apprécie (et séduit) en élégie japonaise (en war requiem à la Britten, accompagnement d’une guerre perdue contre l’érosion de la sensibilité des êtres et des choses) pour un individualisme immersif, tendu entre le solipsisme et la solidarité. Par sa forme même, il associe et fait s’affronter (communiquer, se contaminer) les régimes d’images, les types de « langages » (cinéma, musique, numérique, voire art contemporain, l’objet filmique en résultat méta, auto-suffisant, déguisé sous les atours fictionnels traditionnels, au carré, disons, puisque poursuite du graal dans et hors du jeu toponymique oblige), les pans (et les plans) de réalité, d’intériorité, de possibilité (d’une île transformée en cimetière, aussi vaste que le Terre entière).


Si, naguère, Cronenberg s’amusait à/de nos existences ontologiquement existentielles (mortalité assurée, abolition de toute transcendance, adeptes d’un jeu regroupés en secte dépourvue de vrai gourou, de divinité avérée), revisitant son corpus cinématographique avec une organicité caractérisée, caractéristique, Oshii opte (ou pèche, suivant la perspective de réception) pour un « esprit de sérieux » constant, principe et limite de son odyssée désenchantée assez souvent enchanteresse, y compris au cœur ralenti de sa fresque féminine de détresse. Les acolytes du Canadien badin finissaient par se demander, sidérés, si le jeu continuait, impuissants (à baiser autrement qu’avec des prothèses en sex toys futuristes, imaginatifs) à différencier la kyrielle de niveaux impliqués, tressés, enlacés comme les gènes sur « l’hélice » de l’ADN. Avec son Avalon prophétique et rétro, tributaire de l’héritage littéraire et apte à construire sa propre mythologie grâce à la magie mécanique de la technologie chiffrée appliquée au cinéma (greffon second sur une invention, rappelons-le, tributaire du mécanisme de la machine à coudre !), notre réalisateur réalise un « rêve étrange et pénétrant » à la Verlaine en uniforme (arsenal de bataille aimablement fourni par l’armée polonaise), le donne à partager sans obscurité superfétatoire ni mode d’emploi à l’attention des lobotomisés (fraternels des shootés fictifs dans leur « hyperespace » cérébral) de la cinéphilie. On peut le refuser, s’y ennuyer, s’y perdre, s’y réfugier – choisissons ce soir d’en louer la beauté significative, mutante, et sa féminité diffractée, « à fleur de peau » sous le gris glacis social. Bienvenue en Avalon ? Bon retour à Ithaque, c’est-à-dire chez nous tous, en France, en Europe, en Occident et en 2017.        

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