L’Arche russe : La Maison Russie

Suite à son visionnage sur le service Médiathèque Numérique, retour sur le titre d’Alexandre Sokourov. Dans un entretien (disponible sur le site supra ) avec Michèle Levieux à l’occasion du Soleil , Sokourov se remémore : « Avec la vieille dame d’une vie humble, j’ai vécu le Japon de l’intérieur. Et en même temps, je consultais des archives. J’ai écouté les gens attentivement, observé leur comportement, comment ils pensent et comment ils rient. Lorsque j’étais dans la foule, j’essayais d’être invisible comme eux. Je leur montrais que je voulais recevoir d’eux ce qu’ils voulaient bien me donner. » Trois ans plus tôt, le voici en voix off dans les ténèbres, parlant d’un « grand malheur » obscur, se retrouvant illico dans les couloirs de l’Ermitage, à la suite d’un avatar de Virgile démarqué du marquis de Custine, ironique explorateur livresque de la Russie au dix-neuvième siècle. Boulevard du crépuscule meets Le Syndrome de Stendhal ? Un peu, o...