Independence Day : Né un 4 juillet

Suite à sa diffusion par France 3, retour sur le titre de Roland Emmerich. La comédie (à ne pas prendre trop au sérieux, donc, notamment celui, risible, de la sociologie) cocardière (« Pendant la guerre du Golfe, on savait ce qu’on faisait » ose proférer Bill Pullman), catastrophe (catastrophique, dira la critique hexagonale unanimiste) et chorale (règle du genre), série B à gros traits nantie d’un budget production/publicité classé A ( remember Les Dents de la mer ), relit et met à jour – le virus biologique devient informatique – H. G. Wells (voire l’adaptation enfantine de George Pal), qui n’en demandait certes pas tant, premier volet d’une trilogie apocryphe poursuivie par Burton (rageur) puis Spielberg (grave) au-dessus du gouffre historique, politique et méta du 11-Septembre. Emmerich, cinéaste allemand œuvrant à Hollywood, y professe avec adresse son éternel credo (commercial mais contradictoire) : « Détruire pour mieux réunir », ...