Que l’amour : Music of My Life

« On vit tous en province quand on vit trop longtemps » ? On y (dé)chante aussi. Que l’amour montre en même temps un mystère et une mémoire, celui d’une épiphanie, celle de l’Algérie. « Abdel chante Brel » affirme l’affiche, obligeamment apposée à Alger, alors, par conséquent, on l’entend, on assiste au(x) spectacle(s), auparavant à l’installation, aux répétitions, le principal intéressé entouré de ses potes ou partenaires intéressants, à côté travaillant, comme lui-même, loueur de voitures presque naval, estival, parisien adoptif délocalisé au Pays basque. Ce documentaire dynamique et sincère, jamais angélique ni austère, épouse une courbe bien (re)connue, d’une ascension suivie d’une chute, utilisée à plusieurs reprises par le ciné US fictif, a fortiori psychologique, mis en musique, à dimension (mél)dramatique, remember l’exemplaire The Rose (Mark Rydell, 1979), vrai-faux biopic d’une certaine Janis Joplin. Ce qui devait constituer une sorte de cour...