Ne vous retournez pas : Un mois de cinéma

Des films, des films, des films … Frime futile ? Exil utile ! Avec la peau des autres (Jacques Deray, 1966) Dirigé par le solide Deray, voilà le valeureux Ventura à Vienne, selon cette version sérieuse des Barbouzes écrite par Giovanni, bis , à partir de Perrault cependant dépourvu de pull-over (rouge). Si les belles Ellen Bahl & Marilù Tolo ne font que de la figuration, les premiers nous le regrettons, Bouise, suicidé via une vitre, sauve la mise du métrage d’un autre âge, idem musiqué par Michel Magne, en composant un espion à soupçon(s), un père d’adoption, sur le départ, hélas bien trop tard. La Balance (Bob Swaim, 1982) Avant d’être le braqueur masqué de L’Amour braque , Karyo fracasse et met Pagny au tapis, descend un second flic, se fait dessouder en souriant ; son supérieur de malheur, élégant Ronet en caïd cuistot, traqué, exécuté, d’une bastos dans la bouche, sème ainsi sa némésis nommée Berry ; la force de Baye, la fragilité de Léotard confè...