Two Women : Jennifer’s Body

L’espièglerie de Lise, la victoire de Vicky... Remind me once again just who I am because I need to know Lauren Daigle Les deux dames désignées par l’intitulé s’appellent Ashlyn Gere & Victoria Paris, ce qui devrait suffire à susciter le désir. Vraies amies dans la vraie vie, sisters du récit, oniriques, aquatiques, mutiques et saphiques selon le Decadence (1997) de Michael Ninn, commandité par leurs soins sereins, les performeuses en stéréo démontrent ici leur brio, pas seulement sexuel, puisque Alex de Renzy signe l’un de ses derniers opus scénarisés, avant de se (re)convertir, rebaptisé, au gonzo spécialisé. En 1992, il filme à domicile, à San Francisco, au bord de l’eau, en vidéo, un ouvrage assez valeureux, doté de dialogues, de personnages, de situations et de tensions. Placé sous le signe de l’opposition, de la division, de la révélation, Two Women s’ouvre sur une mise en abyme au carré...