Apprentice : Pendez-les haut et court

Entre les murs se murmurent des mots d’amour virils et le désamour se mesure en centimètres ou kilomètres… Dimanche 26 juin 2016. Éclaircies et nuages. Printemps du cinéma en province. Séance unique en VO à 16 h 15. Multiplexe assoupi sinon désert. Daft Punk & Bob Sinclar dans les haut-parleurs. Trois spectateurs – dont votre serviteur – pour une salle d’environ quatre-vingts fauteuils. Deux bandes-annonces caricaturalement représentatives d’une « certaine tendance du cinéma français » ( L’Effet aquatique de Sólveig Anspach, Juillet Août de Diastème). Quelques klaxons assourdis salueront la victoire des Bleus contre l’Irlande. Le générique indique une production cosmopolite à majorité asiatique ; participations allemande et française (au terme de la projection, je dis à ma sympathique voisine sexagénaire : « Attendez deux ou trois ans et il passera sur ARTE »). Singapour et la région Île-de-France en cas d’école de la mondialisation ciné...