Les Rôles d’Errol

Exils # 62 (28/11/2024) Homme libre, toujours tu chériras la mer ! Baudelaire, L’Homme et la Mer Puisque Flynn se fiche de ses films, on évacuera Les Aventures de Robin des Bois (Curtiz & Keighley, 1938), au demeurant divertissant, mais l’on ne fera fi de l’autobiographie, au titre d’insistance, à lire à double sens. Ses mauvaises manières, ou bien mauvais chemins, les voici sous l’aspect d’un pavé, que résume une plume démasquée [1] . Longtemps avant de se costumer, de prendre l’épée, ce citoyen australien vit diverses vies. Il lit beaucoup, commet les quatre cents coups, un destin rimbaldien, aux béguins de Gauguin. Moins Casanova que cosmopolite, davantage aventurier qu’homme politique, le beau diable natif de Tasmanie ne manie l’économie, baise et se fait baiser, au propre, au figuré. Havilland & Hollywood ? Des étapes sur sa route. Son désir d’or ? De quoi payer après l’accès au théâtre et au musée, au bordel existentiel, ethnographie à parfo...