L’Angélique et l’Hypnotique
Exils # 26 (20/03/2024) Pour Catherine presque Portinari L’Eucharistie inversant, cannibalisme adjacent, le cinéma désincarne le monde, le réduit à un (im)pur esprit. Parmi la forêt des films, pétrifiée, néanmoins animée, mobilis de l’immobilité, Nemo KO, jadis suites d’images pelliculées pas si sages, désormais fichiers de données numérisées, plus rien ne prend corps, ne (se) sent encore, y compris au creux des trois imageries, des belles âmes bien sûr honnies, de l’horreur, du mélodrame et de la pornographie, cependant censées carburer au sang, à la sueur, au sperme et aux larmes. Entre apparence de résistance au virtuel à la pelle, au simulacre matraque, et gadgets obsolètes, Odorama et tout le tralala, le ciné se bouche le nez, assume sa sinusite chronique, tant pis pour la poignée d’Italiens un brin malsains portés sur la coprophilie, revoyez vite avant de mourir, de vomir, les cadavres excrémentiels et exquis de Ferreri ( La Grande Bouffe , 1973) & Pasolini ( Salò ou