Toine

De la vaseline et un oignon : San-Antonio ? Oh non… Cela pourrait s’apparenter disons à une profanation, si l’on considérait la littérature comme sacrée. Cela pourrait passer aussi pour une assez sinistre plaisanterie, un exercice de révisionnisme risible, vide et stupide. A priori sensible aux critiques possibles, Fournier trois fois se justifie, prétexte de son patronyme homonyme, nous rejoue l’air déjà rassis du qui aime bien, châtie de même, amen , envisage l’ouvrage à l’image d’une recommandation à « lire ou relire » le renommé modèle, idem . Mais il s’agit, en vérité subjective, la mienne, la sienne, que double celle du diariste, de davantage, d’un drôle d’hommage, d’une recréation, voire récréation, au-delà d’une destruction. Composé de quatre parties de taille inégale, conclu selon un inventaire presque à la Prévert, Le Petit Meaulnes expose à petites doses, sous la forme d’un calendrier écrémé, étendu sur quarante-quatre années, avant et après de...